Après un passage au monastère pour des prises photographiques sous une autre lumière que la veille, nous montons un petit col qui nous fait basculer sur Suceviţa. Au sommet, des champs fleuris couvrent les alentours. La vue sur les collines environnantes est grandiose. Nous prendrons le pique-nique au milieu des fleurs.
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| Au sommet du col |
Un peu avant Suceviţa, je cherche une piste repérée sur la carte mais, au cour d’une pose sur la terrasse d’un café, un groupe de cyclistes me fait comprendre que ce chemin est une longue galère même pour eux vététistes. Ma carte au 1/400.000 s’arrêtant à Sadova, je n’ai plus que la carte générale de Roumanie peu précise. Nous passerons donc par Marginea et Solca. Plus tard, un atlas routier au 1/300.000, acheté à Bucarest, indiquera bien une piste n° 177.
La visite du monastère de Suceviţa sera le clou de la journée. Sans doute le mieux conservé de Bucovine, il est entouré de remparts accessibles qui nous offrent des vues sous des angles différents.
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| Le monastère de Suceviţa |
Entouré de collines, se fresques en très bon état furent les dernières à être peintes en Bucovine. D’où le surnom de « testament de l’art Moldave ». Notre attention sera retenue par « l’échelle des vertus » séparant le Paradis et l’Enfer.
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| l’échelle des vertus |
La route de Gura Humorului est plutôt bonne mais la bagnolite sévie. Génia veut absolument que je réserve une pension recommandée par le chauffeur mais le portable ne capte pas. Arrivés à Solca nous descendrons dans un hôtel derrière les cages à lapin de Ceausescu.
