26/06/2011

2- Jeudi 2 juin Iaşi – Piatra Neamt en train (deuxième étape préliminaire)

L’hôtel ignorant le ptit déj nous optons pour la machine à café et les croissants à la confiture achetés la veille. Le train étant à 14h10 nous profiterons de la matinée pour visiter la deuxième ville de Roumanie et faire quelques achats stratégiques comme la carte SIM qui sera notre sésame pour limiter le risque de coucher dehors en compagnie des nombreux toutous égarés qui ne manqueraient de nous seriner les oreilles. Bien que nous ayons une tente aux dires de nos prédécesseurs nous ne sommes pas pressés de camper en Roumanie.



Iasi
La visite de la capitale de la Moldavie roumaine se résume essentiellement à deux ou trois édifices religieux donc un monastère : Golia à l’architecture très influencée par les artistes italiens de la renaissance. Mélange savant avec la Russie du 17ème siècle. Ici l’on ressent vraiment que nous sommes à la charnière des mondes slave et latin. A retenir aussi, la place de l’Union, grand espace dominé par l’imposant Palais abritant les musées d’Art, d’Histoire et de Religion. La rénovation bat son plein, la plupart des bâtiments étant couverts d’échafaudages.
            A la gare nous
Le train Iasi - Bacau
regardons le train que nous sommes sensés prendre avec un certain condescendance vu son état pitoyable. L’intérieur dépassant de loin notre imagination de l’instant précèdent. Le trajet n’étant pas direct nous changeons d’époque à Bacau dans un wagon climatisé avec camera. Cette chose dont je ne raffole pas a failli être fatale à nos vélos. Au vu de nos moyens de transport bien rangés au fond du wagon, le contrôleur répétera avec insistance « vélo pas possible. Caméra » Il préfèrera nous les caser dans les toilettes au risque de provoquer des accidents techniques aux éventuelles incontinents. Le contrôleur avait t-il peur d’être contrôlé ?

Vers 20h30, nous arrivons à Piatra Néamt, à la nuit tombée et sous la menace d’une pluie certaine. Nous nous empressons de rejoindre, par un chemin un peu raide, vu l’heure tardive, une agréable pension. A temps car, à peine rentrés pour dire bonjour à la dame, une pluie bien fournie ruisselle déjà dans la ruelle. Située dans une grande maison récente, cette pension qui n’est pas dans les guides, nous offre une chambre sous combles, spacieuse avec une grande terrasse donnant sur le village et la vallée. Nous y prendrons le dessert en admirant les collines boisées préludes aux Carpates qui nous attendent.