16/06/2011

12- Dimanche 12 juin 2011 Alşina – Sibiu 42 km 200 m



Photo de famille avant le départ
 


Avant le départ, la mère nous montrera son petit écomusée avec démonstration du métier à tisser. Nous apprenons alors qu’elle est championne de Roumanie en la matière et a reçu plusieurs médailles.

 

Démo de tissage
           Nous passons voire l’église. Des chants s’élèvent dans le silence renforçant l’atmosphère sacrée du lieu. Un office en allemand y est donné.
A partir d’Alşina la route perd une partie de son intérêt. Des sections non goudronnées nous font entrevoir ce que pourraient être les désagréments d’une piste à fort trafic : poussière et gravillons qui volent. Heureusement les voitures se font encore assez rares et les trous les obligent à ralentir. Nous faisons un détour par le village d’Hosman, une fois de plus pour son église. Nous traversons le hameau coursés par des chiens et sous le regard goguenard de quelques jeunes. La maison du seigneur cette fois-ci ne nous ouvrira pas les portes. Malgré tout on aura le temps de remarquer de belles maisons dont une, en face de l’église, à la façade décorée et d’un bleu tendre.

Maison à Osman

La circulation ne cesse de grossir à fur et à mesure que l’on se rapproche de Sibiu. La descente sur la ville se fait sur une route défoncée mais sous un soleil retrouvé. Pour accéder à notre pension, nous devrons crapahuter dans une ruelle en travaux. A l’intérieur une cours fleurie de roses avec une terrasse pour pique-niquer s’offre à nous. Notre chambre donne sur les toits.
En cette fin d’après-midi nous faisons le tour de la vielle ville. Appelée « la Petite Vienne » Sibiu serait la plus belle ville de Roumanie. Autant Sighisoara brillait pour son coté médiéval, autant Sibiu montre son style baroque proche des villes Austro-hongroises. Deux villes complémentaires à ne pas rater pour un voyage en Roumanie.

La tour du Conseil (Sfatului)

Flânant sur les places et les rues de la ville haute, la plata Mica (petite place) de forme atypique avec sa rampe dominée par un pont en fonte retient notre attention. Le pont appelé « pont des mensonges » date de 1859. Sur celui-ci, il ne fallait surtout pas mentir sous peine des pires tourments. Bien sur en passant dessus je m’empresserais de répéter mon amour pour ma chérie. En parcourant les rues, nous remarquerons aussi d’étranges lucarnes tel des yeux sortant des toits.

Comme des yeux qui nous observent




Le pont des mensonges à Sibiu
 









Nous avons à peine le temps de nous mettre à l’abris, sous le chapiteau d’un restaurant, que le ciel nous tombe sur la tête. Un orage d’une rare violence déverse des cataractes durant un bon quart d’heure obligeant certains convives mal placés à déménager au risque de prendre un bain. La pluie traînant un peu trop nous finirons à l’intérieur déguster quelques spécialités. 


Avant l'orage