06/07/2011

29- Ven 31 juil 2009 Mon. de Neamţ – Piatra Neamţ 76 km 350

              

Monastère d'Agapia

             Voici que la partie deux de la trilogie qui doit nous amener à Istanbul touche à sa fin. Il nous reste à finir en beauté, ce qui ne sera pas tout à fait le cas, et revenir à Bucarest en train avant le vol pour Paris. Pas beaucoup de beauté, et une certaine nervosité, sur cette étape à part le ravissant monastère fleurie d’Agapia et la maison romantique d’un écrivain. En effet, la route, sous une chaleur lourde, est pénible et dangereuse et les vélos reniflent l’écurie. L’heure est au bilan, en particulier à la pose habituelle du déjeuner. Si la traversée de la Hongrie à vélo fut plaisante et enrichissante, celle de la Roumanie est plus mitigée. La question suivante se pose : vus l’état des routes, le comportement des automobilistes, et en particulier des camions, dans un pays au développement sauvage et incontrôlé, voyager à vélo en Roumanie était-elle la meilleure formule ?  Avec du recul et une fois rentrés, au frais et devant les photos, la réponse sera oui !
              Car le vélo permet de s’arrêter ou l’on veut, quand on veut, comme on veut. Son rythme permet d’observer de multiples choses, de sentir les odeurs, d’écouter le moindre bruit. Il est la liberté même du voyageur en contact permanent avec la nature tout en la respectant. C’est un pied de nez à la civilisation de la vitesse et des moteurs. L’épisode suivant de notre périple en Roumanie, que nous effectuerons en juin 2011 à partir de notre point d’arrivée Piatra Neamţ, nous donnera raison.