27/06/2011

1- Mercredi 1 juin Chişinău – Iaşi en train (première étape préliminaire)

   
Comme Génia travaille en Moldavie nous sommes partis de la capitale Chişinău en train. La gare construite au XIXème siècle a été entièrement rénovée. Les voies ont été recouvertes par de grandes verrières dont la courbure leurs donne un aspect très design digne d’une gare moderne d’Europe Occidentale.



Le parc devant la gare de Chişinău


Vers 16 h30 nous arrivons donc à la gare une heure avant le départ du train pensant avoir le temps. Pour l’achat des billets, aucun problème il y a peu de monde qui se bouscule mais pour les vélos Génia devra faire des allés-retours entre le guichet et le wagon, le personnel respectif se renvoyant la balle. Finalement au dernier moment nous montons dans le train avec tout notre équipement et casons nos vélos dans le wagon-bar sous une chaleur étouffante que la brève pluie de parvient pas à dissiper. Le chef de wagon puis le chef de train ne sont pas enthousiasmés par l’emplacement de nos montures. Il faudra leurs graisser la patte. Plus tard ils feront joujou avec les sonnettes soulevant l’inquiétude de Génia. Des vélos dans le train Chisinau-Bucarest ils n’avaient sans-doute jamais vu cela.

Une campagne douce et verte faite de petites collines alternant bois et petits champs aux cultures variées défile jusqu’au crépuscule ou nous arrivons à Ungheni ville frontalière avec la Roumanie. On nous avait prévenus : On devra siroter pendant deux heures car il faut rien de moins que changer les roues des wagons. Question de largeur de rail. Nous assistons alors à un spectacle étonnant, notre wagon se soulève lentement, tracté par des poulies postées de chaque coté du wagon. Après avoir passé la douane nous arrivons à Iaşi vers 23h15 soit près de 6 heures pour parcourir un peu plus de 100 km. Grosso modo la vitesse d’un cycliste de forme moyenne ou bien chargé. On file au centre ville pour un petit hôtel qui paye pas de mine avec des chambres aux fenêtres donnant sur le palier.