Avant le départ, Génia ne pourra résister au bagou de la dame aux tapis, de bon goût il faut le dire.
C’est donc un peu plus chargée qu’elle reprend la route principale prise la veille.
Des travaux obligent les véhicules à rouler au pas ce qui nous arrange bien. Pour rejoindre la région de Neamţ, nous échapperons de peu à l’horrible ville de Falticeni mais passerons par Targu Neamţ. La région est plate comme la Beauce, sans intérêt comme la Beauce mais un vigoureux vent dans le dos nous permet de nous en débarrasser plus vite. Dans le sens inverse de nombreuses charettes ramènent du foin des grands prés.
Après Targu Neamţ, ça se corse avec à nouveau, un couloir à camions étroit qui m’obligera à mettre à nouveau en branle ma stratégie d’occupation de l’espace malgré le son répété des klaxons.
Arrivés au monastère de Neamţ, nous avisons comme prévue une chambre dans le centre culturel de l’édifice religieux. Mais, pas comme prévue, est l’absence de toute restauration. Après la visite du lieu de culte, nous partirons à la recherche d’un restaurant le long de la route déserte qui mène au monastère. Par chance, nous trouvons un hôtel, déguisé en pension, qui sert de bonnes pâtes.
Dans le monastère de Neamţ, réservé pour les hommes, l’église se trouve dans une cour nue. Elle est coiffée d’une tour octogonale. Des éléments tels que des niches aveugles ou des disques de céramique colorée embellissent ses façades. L’enceinte est composée de bâtiments avec des coursives.
